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Fambis ANDÉLÉ
4 août 2012

Interview d' Aristide, Président de l'association MAIN DANS LA MAIN D' ADIDOGOME_100712

http://www.youtube.com/watch?v=rj6pP8TY08M&feature=youtu.be

Nous sommes le mardi 10 juillet 2012, il est 18 h moins le quart. Je suis avec Aristide, Aristide qui est un ami, que je connais depuis, oh ça va faire 3, 4, 5 ans maintenant, même plus. Donc, on a monté une association tout ressèment, l’association s’appelle Main dans la main d'Adidogome. C’est une association, qui a vocation d’apporté un peu d’aide à notre pays le Togo. Je vais laisser Aristide se présenter, de manière à ce que vous sachiez qui est ce grand personnage. Alors, bonjour Aristide. Comment vas-tu ?
- Oui, ça va, je m’appelle Aristide. Oui, on a créé cette association, pour aider un peu les enfants togolais, tous les orphelins, tout ça, qui ont besoin d’aide. Il manque pas mal de chose là-bas. On peut peut-être en profiter un tout petit peu ici, pour s’organiser, voilà, pour récupérer les choses aux niveaux cartables, des fournitures scolaire, peut-être des habilles, pour les habiller un peu, voilà.
- D’accord. Toi, ça fait un petit moment que t’es en France. Alors, comment ça ce fait, que tu as eu l’idée de crée une association en 2011 ?
- Bah, j’avais l’idée depuis fort longtemps. Mais, comme j’étais occupé par le travail, tout ça, qui me fait courir de gauche à droite, je suis souvent en déplacement. Voilà, cette fois ci je suis en peu sur la France, je voudrais en profiter un peu pour organiser ça, crée ça. Je suis sur place, pour surveiller les choses de prés. Voilà, c’est pour ça, ça a eu lieu maintenant.
-Alors, je vois que tu as constaté, que dans le salon là, j’ai mis une carte du Togo. Tu n’as pas de carte du Togo chez toi ? Parce que, j’ai vu là, tu regardais avec attention notre carte, la carte du pays. Pourquoi, tu regardes cette carte, avec autant d’attention, aujourd’hui ?
- Bah, j’ai vu la carte qui m’a beaucoup plu, c’est vrai. Parce que, je n’en ai pas chez moi. Pourtant, je suis togolais, mais bon, ça ne veut rien dire. Bon, j’ai vu qu’il y a beaucoup de choses, que j’oublie. Parce que, ça fait un bon moment que je suis en France. Donc, je vois, qu’il y a des trucs que j’oublie, quand on parle du pays, des villes tout ça, certains noms de ville. Mais, je ne sais pas exactement où ça se situe. Donc, ça me fait plaisir de voir cette carte-là. Voilà, là j’ai un peu la nostalgie, de la carte. Bon là, je sais où se trouve la ville de mon pays, la grande ville là, je connais bien les grandes villes. Mais, je ne sais pas exactement où ça se situe exactement. Je suis aussi content de voir cette carte-là, je pense m’en procurer une, pour l’avenir. Comme ça au moins quand on me parle, en plus avec l’association, par exemple on veut aller ici, ou bien l’association veut aller ici, bon je saurais exactement là où ça se situe.
- D’accord. Alors, notre association Main dans la main d'Adidogome, si aujourd’hui on investit 100 000 euros dans la poche. Qu’est-ce que, toi en tant que président, tu aurais souhaité, mettre en place comme action à Lomé ou ailleurs ? Si on avait 100 000 euros, si on avait un don là, quelqu’un nous écoute sur Facebook et nous donne 100 000euros. Qu’est-ce qu’on fait avec ? Parce que, quand on nous donne de l’argent, on a des comptes à rendre. Qu’est-ce que t’aurais aimé qu’on fasse, avec 100 000 euros ?
- Oui, bon bah, comme j’ai pas mal de projet dans la tête. Donc, je veux construire déjà une école, où bien 2 ou 3 écoles, si c’est possible, dans les quartiers. Pour aider les jeunes, pour qu’ils puissent s’instruisent. Avec ces sous on peut déjà commencer à construire des écoles. Puis voir au niveau fournitures, tout ça, qu’on peut récupérer, pour qu’ils soient bien à l’aise. Pour, qu’on puisse les aider le maximum possible, qu’il faut. On a déjà quelque terrain, qu’on peut toujours utiliser, pour les constructions, au niveau terrain, il n’y a pas de problème. Puis les bancs, les professeurs habillé, tout ça, on peut s’organiser avec tout ça. Les aider aussi dans la nourriture, voir comment faire pour qu’il y ait un truc interne. Pour que les enfants puissent rester là-bas, loger, nourrit, voilà. Voilà, en quelque sorte mes idées, sa peut aussi s’agrandir en court de route. Voilà, pour l’instant on a une petite idée, donc il faut commencer par le petit bout.
- D’accord. Je suis le trésorier de l’association, tu es le président, on a quelques années d’écart, tu es un papi, je suis qu’un papa. Est-ce que tu penses qu’on peut bien travail, même si on n’a pas le même âge ?
- Non, mais l’histoire d’âge, ça ne veut rien dire, c’est la tête qui compte, je pense et puis la confiance. Donc, on apprend tous les jours comme on le dit. Donc, le petit peut apprendre au grand et le grand apprend au petit. On dit aussi, l’union fait la force. Donc, à force de réunir les idées et comme je connais bien Fambis, qui est au niveau média, tout ce qu’on a besoin de ce côté-là, on peut lui faire confiance pas de souci. Bon, côté bricole, côté quelques idées, d’organisation, voilà tout ça, je suis là, donc en réunissant les deux, je pense qu’on peut aller très loin. Donc, à ce niveau, il n’y a pas de souci à se faire.
- Très bien. Pour terminer cette interview, je ne sais pas si tu as d’autre chose à nous dire, ou tu attends une prochaine interview. Je ne sais pas si tu as des questions à me poser, ou des choses à dire à nos auditeurs.
- Bah, pour l’instant c’est que le début, on n’a pas grand-chose à dire. Tout ce qu’on peut demander c’est de nous aider. S’il le faut trouver quelques aides dans tous les domaines, pour commencer. Puis, remercier aussi Fambis, qui a l’idée pour que cette association puisse voir le jour, donc de le remercier pour ça. Comme, lui aussi, il est togolais comme moi, donc je crois qu’on peut faire quelque chose pour avancer notre pays.
- Ok. On est tous les deux togolais, mais on pense à nos amis maliens aussi. Parce qu’ils ont des petits problèmes en ce moment.
- Oui, c’est triste, mais on leurs souhaite bonne chance, qu’ils puissent arriver au bout. Je crois bien qu’ils vont arriver au bout, c’est la volonté aussi. S’il y a toujours des trucs qui clochent ça ne va pas avancer. Mais, avec la bonne volonté, ils arriveront, on pense à eux, je pense qu’ils s’en sortiront, voilà.
- Parfait, on tout cas Africa good night, comme le dirai Bob Marley.
- Voilà, ok.
- Aristide, je te souhaite une bonne soirée.
- Merci.
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