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Fambis ANDÉLÉ

4 août 2012

Interview d' Aristide, Président de l'association MAIN DANS LA MAIN D' ADIDOGOME_100712

http://www.youtube.com/watch?v=rj6pP8TY08M&feature=youtu.be

Nous sommes le mardi 10 juillet 2012, il est 18 h moins le quart. Je suis avec Aristide, Aristide qui est un ami, que je connais depuis, oh ça va faire 3, 4, 5 ans maintenant, même plus. Donc, on a monté une association tout ressèment, l’association s’appelle Main dans la main d'Adidogome. C’est une association, qui a vocation d’apporté un peu d’aide à notre pays le Togo. Je vais laisser Aristide se présenter, de manière à ce que vous sachiez qui est ce grand personnage. Alors, bonjour Aristide. Comment vas-tu ?
- Oui, ça va, je m’appelle Aristide. Oui, on a créé cette association, pour aider un peu les enfants togolais, tous les orphelins, tout ça, qui ont besoin d’aide. Il manque pas mal de chose là-bas. On peut peut-être en profiter un tout petit peu ici, pour s’organiser, voilà, pour récupérer les choses aux niveaux cartables, des fournitures scolaire, peut-être des habilles, pour les habiller un peu, voilà.
- D’accord. Toi, ça fait un petit moment que t’es en France. Alors, comment ça ce fait, que tu as eu l’idée de crée une association en 2011 ?
- Bah, j’avais l’idée depuis fort longtemps. Mais, comme j’étais occupé par le travail, tout ça, qui me fait courir de gauche à droite, je suis souvent en déplacement. Voilà, cette fois ci je suis en peu sur la France, je voudrais en profiter un peu pour organiser ça, crée ça. Je suis sur place, pour surveiller les choses de prés. Voilà, c’est pour ça, ça a eu lieu maintenant.
-Alors, je vois que tu as constaté, que dans le salon là, j’ai mis une carte du Togo. Tu n’as pas de carte du Togo chez toi ? Parce que, j’ai vu là, tu regardais avec attention notre carte, la carte du pays. Pourquoi, tu regardes cette carte, avec autant d’attention, aujourd’hui ?
- Bah, j’ai vu la carte qui m’a beaucoup plu, c’est vrai. Parce que, je n’en ai pas chez moi. Pourtant, je suis togolais, mais bon, ça ne veut rien dire. Bon, j’ai vu qu’il y a beaucoup de choses, que j’oublie. Parce que, ça fait un bon moment que je suis en France. Donc, je vois, qu’il y a des trucs que j’oublie, quand on parle du pays, des villes tout ça, certains noms de ville. Mais, je ne sais pas exactement où ça se situe. Donc, ça me fait plaisir de voir cette carte-là. Voilà, là j’ai un peu la nostalgie, de la carte. Bon là, je sais où se trouve la ville de mon pays, la grande ville là, je connais bien les grandes villes. Mais, je ne sais pas exactement où ça se situe exactement. Je suis aussi content de voir cette carte-là, je pense m’en procurer une, pour l’avenir. Comme ça au moins quand on me parle, en plus avec l’association, par exemple on veut aller ici, ou bien l’association veut aller ici, bon je saurais exactement là où ça se situe.
- D’accord. Alors, notre association Main dans la main d'Adidogome, si aujourd’hui on investit 100 000 euros dans la poche. Qu’est-ce que, toi en tant que président, tu aurais souhaité, mettre en place comme action à Lomé ou ailleurs ? Si on avait 100 000 euros, si on avait un don là, quelqu’un nous écoute sur Facebook et nous donne 100 000euros. Qu’est-ce qu’on fait avec ? Parce que, quand on nous donne de l’argent, on a des comptes à rendre. Qu’est-ce que t’aurais aimé qu’on fasse, avec 100 000 euros ?
- Oui, bon bah, comme j’ai pas mal de projet dans la tête. Donc, je veux construire déjà une école, où bien 2 ou 3 écoles, si c’est possible, dans les quartiers. Pour aider les jeunes, pour qu’ils puissent s’instruisent. Avec ces sous on peut déjà commencer à construire des écoles. Puis voir au niveau fournitures, tout ça, qu’on peut récupérer, pour qu’ils soient bien à l’aise. Pour, qu’on puisse les aider le maximum possible, qu’il faut. On a déjà quelque terrain, qu’on peut toujours utiliser, pour les constructions, au niveau terrain, il n’y a pas de problème. Puis les bancs, les professeurs habillé, tout ça, on peut s’organiser avec tout ça. Les aider aussi dans la nourriture, voir comment faire pour qu’il y ait un truc interne. Pour que les enfants puissent rester là-bas, loger, nourrit, voilà. Voilà, en quelque sorte mes idées, sa peut aussi s’agrandir en court de route. Voilà, pour l’instant on a une petite idée, donc il faut commencer par le petit bout.
- D’accord. Je suis le trésorier de l’association, tu es le président, on a quelques années d’écart, tu es un papi, je suis qu’un papa. Est-ce que tu penses qu’on peut bien travail, même si on n’a pas le même âge ?
- Non, mais l’histoire d’âge, ça ne veut rien dire, c’est la tête qui compte, je pense et puis la confiance. Donc, on apprend tous les jours comme on le dit. Donc, le petit peut apprendre au grand et le grand apprend au petit. On dit aussi, l’union fait la force. Donc, à force de réunir les idées et comme je connais bien Fambis, qui est au niveau média, tout ce qu’on a besoin de ce côté-là, on peut lui faire confiance pas de souci. Bon, côté bricole, côté quelques idées, d’organisation, voilà tout ça, je suis là, donc en réunissant les deux, je pense qu’on peut aller très loin. Donc, à ce niveau, il n’y a pas de souci à se faire.
- Très bien. Pour terminer cette interview, je ne sais pas si tu as d’autre chose à nous dire, ou tu attends une prochaine interview. Je ne sais pas si tu as des questions à me poser, ou des choses à dire à nos auditeurs.
- Bah, pour l’instant c’est que le début, on n’a pas grand-chose à dire. Tout ce qu’on peut demander c’est de nous aider. S’il le faut trouver quelques aides dans tous les domaines, pour commencer. Puis, remercier aussi Fambis, qui a l’idée pour que cette association puisse voir le jour, donc de le remercier pour ça. Comme, lui aussi, il est togolais comme moi, donc je crois qu’on peut faire quelque chose pour avancer notre pays.
- Ok. On est tous les deux togolais, mais on pense à nos amis maliens aussi. Parce qu’ils ont des petits problèmes en ce moment.
- Oui, c’est triste, mais on leurs souhaite bonne chance, qu’ils puissent arriver au bout. Je crois bien qu’ils vont arriver au bout, c’est la volonté aussi. S’il y a toujours des trucs qui clochent ça ne va pas avancer. Mais, avec la bonne volonté, ils arriveront, on pense à eux, je pense qu’ils s’en sortiront, voilà.
- Parfait, on tout cas Africa good night, comme le dirai Bob Marley.
- Voilà, ok.
- Aristide, je te souhaite une bonne soirée.
- Merci.
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4 août 2012

REDJ & CHINO_040712

REDJ & CHINO_040712

http://www.youtube.com/watch?v=43rP8F7tN5o&feature=youtu.be

 

REDJ & CHINO
- Je suis au Chaperon vert dans le quartier, je suis allé prendre l’air, comme il y a un peu de vent. J’ai croisé Reda, qu’on appelle Redj, son nom de rappeur. J’ai un pote Chino, Chino des S'Y Mettre. Chino, quand je l’ai rencontré, il m’a parlé de Gentilly connexion 1. Il m’a parlé d’un titre, qui l’a beaucoup aidé, sans prétention aucune, le titre c’était T'as les cartes en main. Ce titre, c’était Redj qui la chantait en 99 une année après la coupe du monde. Comme ce soir je galérais, j’étais dans le coin, Redj me dit je suis dans le coin, et Chino qui est dans le coin aussi. Donc, je me suis dit faut que je saute l’occasion pour faire interview. Pour voir un peu la génération Gentilly connexion 1, c’était le rap de l’époque, avec la génération d’aujourd’hui S'Y Mettre etc. Donc, Chino va nous parler un peu de son actualité, je vais lui poser des questions tranquillement.
Bonsoir Chino, comment ça va ?
- Ça va, tout va bien, c’est une bonne soirée, il ne pleut pas, il fait chaud, besoin d’aire, tout va bien.
- Le moral est là ?
- Le moral est là. J’ai 2 filles maintenant.
- Eh, connard va.
- Fambis arrête. Oui, tout va bien, les petites, il y en a une, qui a 1an et 6 mois, l’autre a 2mois.
- Ok. Ça va tu tiens le coup ?
- Oui, je tiens le coup, maintenant, je travaille, pas trop le temps de faire du rap, mais voilà, la vie continue.
- Comme je t’avais dit, j’ai ramené Redj, je voulais que tu voies sa tête absolument.
- Ça c’est des chansons que j’écoutais vraiment beaucoup. C’était le seul son, que je kiffais vraiment sur le CD.
- Ok. Qu’est-ce que ce sons, il t’a apporté de l’écouter ? Parce que, toi ton écriture, t’as des textes patate. Moi, je te dis que c’est Ma dernière lettre que j’écoute tout le temps.
- Bah, c’est ce qui m’a donné envie d’écrire, justement. Essayer d’être aussi fort, que les gens qui font des sons. De faire une chanson, déjà c’est être très fort . Voilà, c’est tout ce que je voulais faire.
- La je suis avec Redj, Redj je t’ai ramené Chino. Chino qui croyait que t’étais à Chicago. Donc, t’en es ou, au niveau du rap depuis ?
- Moi le rap, j’ai plus ou moins décroché. Il faut savoir que j’ai commencé à rapper à l’âge de 17 ans, c’était en 94. J’ai commencé mes premiers sons à l’âge de 17 piges, j’ai poussé jusqu’à 23, 24ans. J’avais des connexions avec des anciens rappeurs, qui ne sont plus trop dans le Game en ce moment. Je tournais beaucoup avec Fab, Celeo, c’était les débuts. Parce que, le rap n’était pas encore médiatisé. Après, pourquoi j’ai décroché. Bah, j’écoute d’un autre œil, je suis assez passionné par le rap. Mais, je me suis arrêté dans les années 2000 au rap. Pourquoi, j’ai décroché, c’est que je me suis aperçu des supercheries, qu’il y a dans le rap. Je me suis dit ce n’est pas mon truc ce monde-là, mais ça reste une passion. Après, de la en faire mon métier, c’est autre chose, c’est pour ça que j’ai décroché, je suis passé à autre chose.
- Là, tu es en mode daron. Quand je t’ai parlé de Chino, tu m’avais dit que ton texte l’avait beaucoup aidé. Entre guillemet, qu’est- ce que tu te dis par rapport à notre passion du rap ? Qu’est-ce que tu t’es dit que ça fessait, quand je t’en ai parlé ? Ça fait au moins 2ans que je t’ai parlé de lui.
- Franchement, le message que tu m’as passé, ça m’a beaucoup touché. Notamment sur un son, qu’il a écouté, ça l’a marqué entre guillemet, il devait être jeune à l’époque. C’est vrai que ça touche toujours. Mais, cette chose-là est faite uniquement dans le but de passer un message positif. Bah, qu’il soit ému effectivement par ce texte. Parce que, ça la peut-être aider à faire du rap, je ne sais pas moi. Mais, Gentilly connexion 1, ça a révélé pleins de rappeurs, parce qu’il y en avait pas tant dans la ville. Peut-être Gentilly connexion 1, dans la ville, ils se sont dits, le rap il y a possibilité. Notamment, t’en a pas mal des rappeurs qui déchire, j’écoute souvent Chino par le biais de Facebook. J’écoute le son, d’ailleurs je trouve que les textes sont dignes d’un mec pros. La plume est là, après je dis le rap c’est un coup de poker. Vraiment, t’as envie, tu en fais ta passion, le rap après il y a un côté vicieux, qui est dedans. Après, on ne va pas entrer du côté du showbiz. Mais, si Chino veut vraiment, et qu’il garde son talent, qu’il n’est pas peur d’aller faire du bruit, d’aller taper, d’aller vendre ses mix tape, d’aller vendre ses sons. Il peut percer à quelque chose de toute façon. Maintenant, le rap marche beaucoup par connexion, et s’il n’y a pas de connexion, malheureusement il y a beaucoup de talents, qui sont caché. On entend à la radio des rappeurs….
- Toi, tu racontes ta life toi aussi, Chino, il vient d’arriver.
- C’n’est pas grave, je parle pour Chino, justement. C’est des conseils que je donne.
- Qu’est-ce que tu dis Chino ?
- J’écoute, c’est très important quand même. Il faut entendre les gens, qui ont réussi à faire leurs CD, déjà Gentilly connexion 1 respect de ouf, les entendre c’est bien. Qu’ils disent, qu’ils pensent à nous, on se dit waouh.
- Je voulais juste avoir vos voix à tous les deux. Mais, je ne sais pas, si tu te rebelle, dans l’époque où tu écoutais ce son-là. Aujourd’hui, je sais que les jeunes du Chape écoutent beaucoup tes sons. Quand tu fais tes sons, tu veux passer un message aussi, ou est- ce que c’est ta passion, il n’y a pas de message derrière ?
- Bah, la passion, oui. Après, il n’y a pas que le rap, chacun sa passion. Si, c’est juste écrire c’est bien déjà, après de rapper c’est une autre passion. Mais, respect à tous ses gens, franchement c’est bien. Il ne faut pas se dire, j’aimerai bien le faire, le plus dure c’est de le faire. Donc, respect à ses gens-là de l’avoir fait. Est-ce qui vont le faire maintenant, qu’ils entendent, qu’ils se disent, « Ha, c’est vrai qu’il faut le faire », faite le les gars. Parce que, j’ai eu un AVC, j’ai 25 piges, maintenant c’est beaucoup plus compliquer pour moi. Donc, c’est pour ça que je respect encore plus, ceux qui sont plus petits et motivés, c’est bien.
- En tout cas, je t’ai ramené Redj. Peut-être dans 5ans, dans 10 piges, je te ramerais un jeune, qui dira « j’ai écouté Rien est impossible, j’écoutais ce son tous les jours ». Donc, qu’est-ce que t’aurai à dire, si demain je te ramène un jeune, dans 10ans. Qu’est-ce que tu lui diras ? Tu lui diras comme Redah, le rap c’est le showbiz ?
- Oui, c’est sûr. Après, je lui dirais, surtout voilà, il m’a dit ce que t’as fait. Après, il faut le faire tourner, il faut bouger ses fesses et faire écoute aux gens. Parce que, ton site, les gens ne vont pas le découvrir d’un coup, ce n’est pas si facile le rap.
- Ce n’est pas si facile, mais tu es encore dedans, tu ne lâches pas toi.
- Oui, toujours. Mais, c’est plus compliquer maintenant. Comme, je te l’ai expliqué, j’ai 2 filles, je travaille. Je n’ai plus le même temps qu’avant, 24h sur 24 pour faire une chanson, pour mixer, c’était fait. C’est plus comme avant.
- Ok. Au niveau de l’actu, avec les Décibels, tout ça, vous en êtes à où?
- Bah, je ne sais pas quoi dire à propos des Décibels.
- Oui, mais toi perso, tu en es où, par rapport aux sons.
- Moi, il m’a fallu, on va dire 2, 3 ans, pour apprendre à parler, pour comprendre tout ce qu’on dit, il fallait réapprendre, pour apprendre le français surtout. Voilà, c’est ça qui était le plus compliquer, j’ai commencé à faire des sons, l’ambition c’est de faire un CD, on verra.
- Ok, l’ambition c’est possible.
- Oui, c’est possible.
- Sur internet.
- Oui. Mais, je n’ai pas envie de faire que sur internet, j’ai envie de faire un vrai CD.
- Ok, parfait. Moi, je voulais juste te montrer la tête à Redj, tu vois qu’il n’est pas à Chicago, il est là, toujours sur le terrain. Voilà Chino, je pense qu’on en a dit assez. Je ne sais pas si t’as quelque à dire Redj.
- Bah, oui, justement moi j’ai un message à faire passer. Notamment, pour Chino, faut savoir qu’il sort d’un AVC, il faut expliquer ce qu’est un AVC. C’est une attaque vasculaire cérébrale, c’est quelque chose d’assez conséquent. Franchement, le voir comme ça, c’est très difficile, ne serai ce que de se remettre sur pied. Ça c’est un grand combat, il a fait l’essentiel là. Pour moi, après le son c’est de la rigolade. Moi, je dis qu’il est assez courageux, qu’il peut aller jusqu’au bout. Surtout, il faut aller, le talent il y est. Je trouve que le rap, malgré le showbiz, malgré les strass et paillette, c’est quand même un univers assez égalitaire, on va dire. Si tu es on, tu seras là de toute façon, c’est un peu comme le foot, les gens te remarquerons. Il faut aller voir les gens, Chino, il faut vraiment se donner la peine. On l’entendra dans les radios, dans pas longtemps, c’est tout ce que je lui souhaite, voilà.
- Merci.
- Ok, les gars, je vous remercie, bonne soirée.
- Une dernière chose aussi, parce qu’on parle de Chino, je fais une grosse dédicace aux poignets de blacks. Parce qu’ils sont super chauds, j’ai écouté leurs clip. Franchement, inch Allah, qu’ils percent, quand j’entends, je sens qu’ils en veulent. Puis, le petit groupe, qui suit, il déchire bien. C’est tout ce que je leurs souhaite. Tous les jeunes de Gentilly, nous on n’a peut-être pas les finances pour pouvoir vous produire. Mais, on est derrière vous, si on peut vous aider, on vous aidera. Le disque d’or arrive bientôt, inch Allah, pour vous.
- Je te remercie passe une bonne soirée.

 

4 août 2012

29e Fête à Gentilly_240612

Fête à Gentilly
  1. L’association FPS
  • Nous sommes le dimanche 24 juin 2012, il doit-être 16h. Je suis sur le stand de la FPS. Je suis à la fête à Gentilly, sous la pluie, qu’il y ait du soleil, qu’il vente, qu’il grêle, on est toujours gentilé, il faut donc aller montrer sa tête. Donc je suis sur le stand de la FPS, je suis avec Agnès, que je connais depuis quelques années. Mais, je vais la laisser se présenter, de manière à ce que vous sachiez qui est cette dame, ou demoiselle, je ne sais pas. Bonjour Agnès, comment ça va ?
  • Bonjour Fambis, ça va très bien. Donc, Agnès Michelle, je suis allée sur le stand de l’association France Palestine Solidarité, depuis quelques années, 6 ans. Depuis10 ans, comme chaque année on est sur le stand, à la fête de Gentilly, qu’il pleuve, qu’il vente, comme le dit Fambis.
  • Donc, la FPS, c’est quoi ?
  • La FPS, c’est une association de solidarité avec le peuple palestinien. En particulièrement en cas du comité de Gentilly, on aide un centre pour enfants handicapés physiques et mentaux. Grâce aux subventions, qu’on récolte, que ce soit des collectivités ou des  gentilléens, que je remercie fortement. On aide ce centre, pour la construction de classe, d’équipement d’ordinateur, ludothèque et voilà.
  • Ok. Donc, aujourd’hui, vous êtes venu sous la pluie, le stand est toujours bien décorer, tout le monde est toujours beau. Donc, qu’est-ce que vous cherchez aujourd’hui, au niveau des personnes de Gentilly ou d’ailleurs ? Comment on peut vous aider ?
  • Alors, nous aidez. D’abord, c’est venir nous voir à la fête à Gentilly, on organise aussi les 8 heures pour la Palestine, pour 2012, sa sera le 1 décembre au Cmac , comme tous les ans. On échange avec la population sur ce qu’on fait de leurs dons, il y a un échange débat, présentation de films. Pour présenter la vie en Palestine, des palestiniens, ce qu’ils vivent et ce qu’ils subissent.
  • Sans rentrer dans la politique, avec un grand P. Comment ça se passe sur le terrain, vu de chez madame Agnès ?
  • Sur le terrain en Palestine ? Donc, sur le terrain en Palestine, ça ne s’améliore pas, il y a l’association, les membres de l’association, qui ont été en mission, en novembre 2011. Ils ont pu constater que les check-points, même s’ils sont moins nombreux, le passage des routes reste difficiles. La vie des palestiniens est de plus en plus difficile. Puisqu’on leurs enlèvent les 3 quarts de leurs terres, la culture devient difficile. Ils ont du mal à vivre, faute de pouvoir faire leurs champs. Ils ont du mal à vivre, aussi par faute de pouvoir circuler librement. Ils ont du mal à vivre, aussi pour les étudiants, faute de pouvoir aller à l’école quand ils veulent.
  • Donc, en tout cas, si l’on veut en savoir plus les références à Gentilly, tu as dit au Cmac, les 8h pour la Palestine. Donc, j’imagine au niveau des contacts, vous avez un site web, un numéro etc. Donc, je vais récupérer les documents, rassures toi. Je suppose que tu ne le connais pas par cœur, je le mettrai sur mon mur. Merci beaucoup, bon courage.
  • Merci et bon courage à tous.
  1. Centre CCFD
  • Je suis sur le stand du CCFD, j’ai croisé une de ces adhérentes, une militante, que je voie tout le temps, à toutes les fêtes, que je voie tout le temps dans la vie, en bagnole, en vélo. Je vais la laisser se présenter, de manière à ce que vous sachiez, qui est ce personnage. Bonjour, comment ça va ?
  • Bonjour, je m’appelle Chantale, je milite effectivement au comité catholique, contre la faim et pour le développement paire solidaire.
D’accord. Alors, CCFD, c’est quoi exactement qui ne connaissent pas tout ça ? C’est quoi, exactement ?
  • C’est une ONG, qui regroupe 40 mouvements, ou d’associations chrétiennes. Mais, c’est ouvert à tous les gens qui veulent soutenir les partenaires de Sud. Quand, j’entends les partenaires du Sud, c’est ceux qu’on appelle les pays pauvres. Mais, qui ont aussi beaucoup de richesse, si on les écoutait.
  • D’accord. J’imagine qu’ici, c’est l’antenne de Gentilly. Donc, à Gentilly, il y a diffèrent réfèrent. Mais, qu’est-ce que vous faite au niveau locale ?
  • Au niveau local, on participe à toutes les initiatives de la mairie, la fête d’association ou nous sommes, mais aussi à la semaine de solidarité internationale. Puis, comme on est catholique, on est aussi vers le comité religieux de Gentilly. Vous savez peut-être qu’au moment du carême, c’est un temps fort. Donc, on organise un repas bol de riz à l’entrée du carême. Puis, on anime les messes du cinquième dimanche du carême, de façon à sensibiliser les catholiques aux autres, le migrant, qui est auprès de nous et aussi le paysan du Brésil, aussi à l’africain, aux femmes, voilà.
  • D’accord. Si l’on veut s’investir dans votre CCFD, participé financièrement ou en termes d’énergies. Comment ça se passe ?
  • Vous prenez contact avec l’équipe du CCFD de Gentilly, nous sommes dans l’annuaire des associations et puis vous venez avec nous. Ce qu’on voudrait c’est avoir plus de jeunes, pouvoir faire une antenne jeune. Mais, pour ça, il faut qu’on soit plus nombreux.
  • OK. Est-ce que tu as quelque chose d’autre à dire ?
  • Je voudrais dire que c’est important de montrer la diversité, il y a des organisations laïques. Puis des organisations comme nous, qui sont un peu plus confessionnel, même si c’est ouvert à tous. Je trouve que c’est bien qu’à Gentilly, tout le monde se mélange. Je voudrais aussi dire, que pour nous c’est important pas de donner de l’argent. Mais, de construire des partenariats, donc c’est toujours les pays du Sud, nos affiches le montrent. Ils ont beaucoup à nous apporter, même si nous on les aide. Mais, c’est jamais nous, qui allons faire un projet, on fait le projet avec eux.
  • C’est toujours dans une logique de Co développement, d’échange et autre.
  • Voilà, c’est ça.
  • Parfais. Bah, Chantale, je te dis bonne après-midi, profite bien de la fin de la fête sous la pluie.
  • Merci, à toi aussi.
  1. L’APEIS
  • Toujours la fête à Gentilly, sous la pluie. Donc, je suis sur le stand de l’APEIS, avec des amis à moi, ils sont plus vieux que moi. Mais, je les connais depuis que je suis tout petit. Je vais demander à monsieur de se présenter, de manière à ce que les personnes, qui nous écoute sache un peu ce que fait l’APEIS.
  • Monsieur Mohamed représente l’APEIS, association sauveur pour l’emploi, la formation et la solidarité, c’est pour défendre les droits du chômeur.
  • Donc, l’APEIS est monté depuis combien d’années ?
  • 25 ans. Depuis 1987.
  • Ok. Donc, qu’est-ce que vous faite pour les chômeurs, au niveau locale, à Gentilly ?
  • Bah, on essaie de défendre leurs droits, si c’est justifier, même si ce n’est pas justifier, on essaie de s’arranger, pour que ça soit pris en compte. Mais, ce n’est pas toujours facile, parce qu’avec la MPE, l’ASSEDIC …
  • C’est Pôle Emploi, maintenant.
  • Pôle emploi ? Bah, nous on les renvoie au Pôle emploi, parce qu’on ne s’occupe pas de ça, nous on s’occupe surtout des dossiers ASSEDIC. Parce que, pour le chômage c’est Pôle emploi qui gère pour les demandes d’emploi.
  • D’accord.
  • Mais, comme il n’y a pas de boulot, il ne faut pas se leurrer, je ne sais pas où on va y aller. Donc, c’est une association à vie quoi.
  • OK. En tout cas, aujourd’hui militer dans l’APEIS, ceux qui veulent vous rejoindre, vous aider. Est-ce que c’est possible ?
  • Bah, oui. On l’est attend, ils sont les bienvenues.
  • Toujours au Robert marchand ?
  • Oui, au Robert marchand.
  • OK. Maintenant, c’est quels jours ? Quelles heures ?
  • Bah, c’est toute la semaine, de 9H à 12H.
  • D’accord, le matin seulement.
  • Oui, très bien. Je ne sais pas si tu as autre chose à dire.
  • Bah, notre chère ami Yassine, ça fait 2 ans et demis, il nous manque beaucoup, il nous était très chère.
  • Oui c’est clair, on n’oubliera jamais Yassine, c’est sure.
  • Yassine est graver dans notre cœur, il avait fait beaucoup de chose pour les chômeurs. Les choses qu’il a fait, personne n’aurai pu le faire comme il a fait. Vraiment, il a rattrapé pas mal de chose pour les chômeurs. Avant de partir, il avait rattrapé pour une personne 40 000euros, que les Assedic lui devaient. Mais, il n’a jamais eu de remerciement pour ça.
  • C’est pour ça, que Yassine fessait les choses avec le cœur.
  • Il le fessait avec le cœur, oui.
  • Ok, passez un bon dimanche, bon courage.
  • Merci, au revoir
  • Au revoir.
  1. AACFC
  • Je suis à la fête de Gentilly, sous la pluie toujours, sous un chapiteau, donc ça va. Je suis sur le stand d’AACFC, donc il y a deux camarades à moi, que je connais depuis longtemps. Je ne sais pas, si toi tu es le président, on va demander à Bruno de se présenter, pour les personnes, qui auraient le malheur de ne pas connaitre cette belle association. Bonjour Bruno, comment ça va ?
  • Ça va, est toi ?
  • Ça va, qu’il pleut, qu’il vente, on est là. Alors, est-ce que tu peux nous présenter ton association ?
  • Oui. Alors, là on a 2 associations, AACFC, qui veut dire Association d’Aide Conseil Formation Communication. On a une autre association, qui s’appelle DRAACI, qui est Dragon Rouge Agence Artistique Culturel International. Donc, AACFC, s’occupe de l’aide en général, à tous les niveaux, au niveau du logement, de la santé, aide aux formations, informatique etc. Puis, on a est Dragon Rouge Agence Artistique Culturel International, qui elle est accès sur la culture, sur la mise en place de projet de théâtre, cinéma, audiovisuel. Actuellement, on est entrains de mettre en place une télévision sur le web, et donc voilà.
  • OK. Donc, ça fait combien de temps, qu’AACFC, tout ça est sur notre belle ville de Gentilly ?
  • Houlà ! ça fait longtemps. De tête comme ça, ça fait peut-être plus de 10 ans, je ne sais pas si ça fait 15ans, quelque chose comme ça.
  • Où est ce qu’on peut vous trouver ? Seulement à la fête de Gentilly, ou il y a des points ?
  • Il y a des point, on peut me contacter par téléphone, moi si on veut, au 06.18.98.27.51. Sinon, on peut nous contacter par courrier, si on a des projets comme ça, on a une adresse sur Gentilly, au 22 rue Pierre Marcel 94 250 Gentilly. Sinon, par internet, on nous trouve aussi dans l’annuaire des associations, le mail c’est, ledragonrouge@laposte.net, ou aacfc.durand@laposte.net
  • Ok. Je mettrais tous ces infos sur mon mur, rassure toi. Est-ce que tu as quelque chose à dire aux facebooker, facebookien. ?
  • Ça bouge beaucoup sur Gentilly. Donc, n’hésitez pas. Puis, à bientôt. SI, vous avez des projets artistiques, aussi bien des projets court-métrage, théâtres, si vous êtes peintre, vous aider dans la communication des choses comme ça. Si, vous avez d’autres choses, appelez nous.
  • Merci, de ta gentillesse, bon courage.
  • Eh bien, merci à toi.
  1. Association Nouveaux Médias
  • Bonjour Mao, comment ça va ?
  • Ça va.
  • Alors, qu’est-ce que tu es entrains de faire aujourd’hui sur le stand avec Bruno ? Mais, est-ce que tu peux nous présenter déjà d’une ton association ? S’il te plait.
  • Moi, j’ai une association spécialisé dans l’internet, association Nouveaux Médias et tout ce qui est retransmission d’évènement en direct. Justement, avec de la vidéo en direct et ce qu’on appelle le live blogging. Là, je suis entrains de montrer à mon ami de l’autre association AACFC, comment montez une télé en direct ? On est entrains de faire une télévision expérimentale en direct. Normalement, on est on-aire, mais on ne sait pas trop, si ça a marché ou pas. Voilà, c’est là où tu nous pêches.
  • Ok. Donc, je vais préciser au gens qui nous écoute, c’est Mao qui m’a formé. Aujourd’hui, c’est grâce à lui, que je suis entrains de me balader avec mon dictaphone. Parce qu’au début, je ne pensais pas qu’il allait m’apprendre autant de trucs, méfiez-vous des apparences. Donc, au niveau local, comment on fait pour trouver l’association Nouveaux médias ? elle est sur le web, tout simplement ? sur Facebook ? ou t’as des locaux, des grands locaux, bureaux, chaises, tout ça ?
  • Non, pas encore, peut-être une chaise, mais pas de locaux. On nous trouve sur Facebook, on nous trouve en mail etc. Mais, ça c’est sur ton Facebook à toi.
  • Ok. Quelque chose d’autre à ajouter ?
  • Non, tout va bien, il pleut, à part ça, ça va.
  • T’es content qu’Holland soit passé ?
  • OUI.
  • C’était ma petite touche, pour mon 68 tars, que je connais.
  1. Le café des sciences
  • Toujours à la fête de Gentilly, dimanche 24 juin 2012, sous la pluie. Il y en a qui sont partie, il y en a qui sont resté, comme Anna- Marie. Alors, bonjour Anna- Marie, comment ça va ?
  • Bah, ça va bien, je te remercie, et toi ?
  • Moi, ça va toujours, tu sais. On est là, on est jeune, on vit.
  • Les bébés, ça va ?
  • Ha, les bébés, ils sont grands maintenant, Ce n’est plus des bébés. Bah, sixièmes.
  • Non, c’est vrai ?
  • Bah, oui.
  • L’aînée, mais le petit ?
  • Lui, il a 7 ans. Oui, il est née en 2005, on est en 2012, ça fait 7 ans. On vieillit, moi, je reste jeune, j’ai des cheveux blancs, mais je les cache. Toujours sur le stand des Cafés des Science.
  • Toujours sur le stand des Cafés des Science. Je te raconte ce que je fabrique. Le café des sciences est constitué de quelques scientifiques, qui vont de l’astrophysicien, biochimiste, au médecin, à la biologiste, à l’ingénieur, à l’électricien, à l’informaticien, etc. Donc, de diverses catégories, de matières scientifiques représenter. Notre idée, c’est de faire le lien entre les citoyens et les sciences. Alors, pour ça, nous présentons 5 fois par an, une fois tous les 2 mois, à la BIB.
  • A la BIB, je croyais que vous y allez manger entre vous, ce n’est pas ça.
  • On mange, ensuite on va à la BIB, pour présenter le café, une fois on va à la médiathèque, une fois Fiyo. Tu connais Fiyo ?
  • Le vin ?
  • Oui, il a une très belle cave et on a une très belle espace pour présenter les données scientifiques. Donc, on prépare un sujet qu’on a choisi, parce qu’on a établi une liste de sujet pour l’année. Là on est entrains de l’établir, si t’as des idées, tu peux toujours donner ton idée pour l’année prochaine. On choisira 5 idées, parmi ces idées-là. On se réunit un mardi, on réfléchit au sujet, on discute entre nous, comment on veut le traiter. Chacun prend une partie du sujet et le travail jusqu’au mois suivant, le jour où l’on présente le Café des sciences. Au café des sciences, on est en présence d’un public, qu’on commence à fidéliser, qui est même pas mal fidéliser, ça fait 10ans quand même, 11 ans même. On travaille avec quelques projections, comme ça, des power-points. On demande au publique d’intervenir, quand ils le veulent. L’idée, c’est qu’on soit le plus des citoyens et les scientifiques. Parmi les sujets, on choisit des sujets scientifiques proches des problématiques citoyennes, qui existent. Par exemple, quand on parle des virus, on parle du Sida.
  • La fin du monde en 2012 ?
  • La fin du monde en 2012, on en a parlé, il y a longtemps. On en a parlé, quand on a fait le calendrier Incas, donc on a parlé de la fin du monde en 2012. On s’est dit, ça n’arrivera pas.
  • Ok.
  • C’est comme pour le grand bug de 2000.
  • Tout à fait, on c’était préparé, quand même, on avait fait gaffe avec les ordis, on avait fait les sauvegardes.
  • De toute façon, il faut toujours faire les sauvegardes, ça c’est caractéristique. Donc, voilà. Qu’est-ce que je peux dire ? Bah, on a un public fidélisé, on espère avoir de plus en plus de public. L’important, c’est que le plus de gens de différentes conditions, de différents niveaux sociaux, puissent participer. Parce que, c’est important pour nous de toucher un large public. On fait ça essentiellement dans un café, ce qui est intéressant. Parce que le tenancier nous disait, quand les gens passaient, ils demandaient, mais qu’est-ce que c’est. En fait, ça les incite éventuellement à venir se joindre à nous. Voilà, l’idée du Café des sciences.
  • Ok. J’imagine, que vous avez un site web, qu’on peut vous contacter, vous êtes sur l’annuaire des associations de Gentilly, je suppose.
  • Oui, annuaire des associations de Gentilly, le site web c’est http://café.des.sciences.free.fr
  • Vous êtes sur Facebook.
  • Non.
  • AIE
  • Ha, bah non. Non, ça prend beaucoup de temps. Mais, vous les jeunes c’est bien.
  • C’est sûr.
  • Tu vois, tu nous fais de la pub sur Facebook.
  • C’est clair. En tout cas, je ne vais pas parler de tes autres casquettes. Sinon, ça va embrouiller les auditeurs.
  • Oui, ça va embrouiller les auditeurs. Pour, l’instant on parle du Café des sciences.
  • Bon, dans ce cas, au revoir Anne-Marie.
  • Au revoir, merci beaucoup.
  • Bon courage, aux collègues.
  • Fête à Gentilly, sous la pluie, ça c’est calmer un peu. Donc, après le stand du Café des sciences, je suis passé à côté ?je suis sur le stand de la chorale, ça commence. Je suis avec une dame, que je connais, elle s’appelle Brigitte. Brigitte, comment ça va ?
  • Ça va très bien, malgré le temps. Il y a quand même un peu de monde.
  • Je vais te poser des questions, comme un vrai journaliste. Alors, qu’est-ce que c’est, que ce stand avec pleins de gâteaux ?c’est pour un stand de cuisine, c’est ça ?
  • Pas du tout.
  • Pâtisserie ?
  • Pas du tout.
  • C’est la chorale ?
  • C’est la chorale.
  • HAAAA
  • Les adhérentes fabriquent des gâteaux, pour participer à la trésorerie de la chorale. L’objectif est de sortir un CD.
  • Un CD de Rap ?
  • Un CD de notre répertoire, notre répertoire c’est de la variété française.
  • D’accord. Ok, ça commence. Quel âge vous avez ? Ça fait combien de temps, que la structure est en place ?
  • Eh bien, nous allons fêter nos 10 ans, l’année prochaine, en 2013. Donc, le CD va sortir à cette occasion.
  • Donc, aujourd’hui vous êtes venu participer à la fête de Gentilly, comme tous les ans.
  • Comme tous les ans, comme tous les ans, nous allons chanter sur scène. Là, cette année nous avons ouvert le spectacle.
  • D’accord, très bien. Donc, tu m’as dit que vous cherchez des hommes, des maries, ou des hommes pour chanter avec vous ?
  • Non, on cherche des hommes pour chanter avec nous, mais des femmes aussi, d’ailleurs. Quel que soit l’âge, c’est une chorale pour adulte.
  • Au niveau du recrutement, comment ça se passe, c’est TF1, ou il faut aller, ou c’est ?
  • On ne fait pas d’audition, on chante pour se faire plaisir. Donc, ce n’est pas du tout sélectif, après c’est un apprentissage, on peut tout faire des progrès et chanter en public sans problème.
  • Je suppose que vous êtes dans l’annuaire des associations de Gentilly. Mais, comment on fait pour vous trouver, vous êtes à la fête de Gentilly seulement ?
  • Non, on a une adresse mail.
  • Ne t’inquiété pas, je vais la prendre et la noter.
  • Nous sommes dans le répertoire des associations, au forum.
  • Ok. L’été vous êtes là, vous chantez ?
  • L’été, on ne chante pas, on reprend au forum. Enfin, on ne chantera pas au forum, mais on sera présente.
  • D’accord, très bien. Oui je t’écoute.
  • Nos répétitions ont lieu le lundi, de 20h à 22h, au Cmac. On fait une réunion le lundi 17 septembre, une réunion de rentrer, pour accueillir les nouveaux adhérents.
  • Ok. Est-ce que madame la présidente a un mot à ajouter ?
  • Bah, non, c’est très bien ce qu’elle a dit, tout est parfait.
  • Je vous souhaite bon courage, je vais vous trouver des bonhommes. Mais, je ne sais pas s’ils vont chanter. Comme, j’essaie de monter une agence matrimoniale, tout ça, peut-être qu’ils viendront pour autre chose.
  • Des hommes, qui ne veulent pas chanter ne nous sert à rien.
  • Qui sait ?
  • Non, de ce côté, c’est nickel.
  • Bon courage, bon dimanche.
  • Merci.
  1. FAL
  • Toujours, à la fête de Gentilly, je suis sur le stand de FAL, France Amérique latine. J’ai croisé une amie, que je connais depuis des années. Mais, elle m’a renvoyé vers le président, elle m’a dit, qu’elle ne voulait pas nous faire partager son accent. Donc, je suis allé voir le président. Bonjour, comment ça va, monsieur le président ?
  • J’ai un nouvel accent.
  • Tout à fait, un accent d’homme. Alors, je ne vous connais pas, est-ce que vous pourriez, vous présentez ?
  • Bon, je suis Franco, je suis ingénieur, j’habite Gentilly, depuis longtemps. Je suis allé à la fac de Versailles,
  • Donc, aujourd’hui vous êtes venu à la fête de Gentilly.
  • Oui. D’abord, nous voulons se faire connaitre dans la ville, que nous respectons beaucoup, que nous avons de très bon lien, qui nous facilite la tâche de solidarité avec l’Amérique latine. D’autre part, nous voulons montrer que c’est étoffer et nos projets l’année prochaine.
  • D’accord.
  • Qui sont accès sur 4 choses, d’une sur les cours de français pour les hispanophones, les habitants de la ville de Gentilly, dont beaucoup de latino-américains, de la Bolivie, de la Colombie. Deuxièmement, on travaille sur 2 axes, la solidarité avec le peuple bolivien, sur un projet de création d’une radio au sud de la Bolivie, diriger par des femmes
Paysannes.
  • D’accord.
  • Deuxièmement, le projet sur la Colombie, c’est travailler pour paie économique. Tout le monde le sait, les conflits sociaux énormes. La dernière chose, c’est promouvoir des films sous –titre destiner aux publics latino-américain, français. Parce que, c’est sous-titrer en français, pour rapprocher les 2 cultures, montrer ce que fait l’Amérique latine. Il y aura donc l’année prochaine 5seances.
  • Donc, au niveau des adhérents de la ville, comment on fait si on veut vous rejoindre ? C’est que pour les latinos ? Tout le monde peut venir ?
  • Il faut que tout le monde vienne, il faut du travail, de la solidarité avec le peuple latino-américain et caribéen. C’est facile, comme on n’a pas de bureau, il suffit de téléphoner au président. Le numéro, je peux le donner, 07.60.95.89.89.
  • Je vais prendre un prospectus et le mettre sur internet. Bah, je pense qu’on a tout dit.
  • Ok. Merci beaucoup.
  • Est-ce que, vous pourriez dire un petit mot en espagnol, pour les auditeurs ?
  • Esperamos que participe en todas las actividades y que la asociacion……
  • Gracias.
  • Je suis toujours à la fête de Gentilly. Après le stand des latinos, France Amérique-latine, je suis allé sur un stand, j’ai vu qu’il y avait du monde. On m’a dit, qu’il faut parler au monsieur, pour avoir la meilleure explication. Alors, bonjour monsieur, est-ce que vous pouvez vous présenter ?
  • Je m’appelle Daniel Seigla, je suis le président de l’association ???, une association à vocation culturel, crée il y a une dizaine d’années. Donc, qui organise des manifestations à caractère socio-éducatif. Nous sommes d’ailleurs fières du salon de livre à Gentilly, au environ du 28 au 29 septembre prochain, la troisième éditions sur l’hôtel de la ville.
  • Donc, à la fête de de Gentilly, vous participez tous les ans, depuis que vous êtes créé ?
  • Bien sûr, depuis 12 ans, je participe aux fêtes de Gentilly. C’est un moment de retrouvaille, pas vraiment des retrouvailles, mais un moment de partage, d’amitié. Ce que nous apprêtions beaucoup, même les garçons de notre association s’inscrivent dans cette dynamique.
  • D’accord, aujourd’hui qu’est-ce que vous cherchez, de quoi vous avez besoin 
  • Aujourd’hui, ce que nous avons besoin, c’est qu’il y ait certaine adhésion de la population. Parce que, vous avez beau avoir une association, qui mène des actions dans l’intérêt de tous. Mais, s’il n’y a pas l’adhésion de la population locale, ça pose un problème. Ce que je demande aux gentilées, gentilleens, c’est de soutenir toute initiative, organisé au niveau de la ville, d’aider les associations. Même si financièrement, on ne peut rien apporter, je pense que le cœur, la présence, la participation, apporte déjà une certaine chaleur à la réussite de cette initiative.
  • Vous avez un site web ? On peut vous contactez comment ?
  • Notre site est on construction, donc elle sera opérationnelle, dans la semaine qui vient. Parce que, ce site est également dédier au salon du livre, la troisième édition aura lieu le 28 et 29 septembre, au Cmac.
  • Ok, je vous remercie, je ne sais pas si vous avez autre chose à dire.
  • Non, mais vous savez comme on le dit,  « l’homme a beau tout faire, mais ne sera jamais maîtriser les caprices de la nature ».
  • C’est sure.
  • Mais, c’est sure que la dernière édition est une réussite, malgré le temps très mitiger. Mais, il y a pas mal de gens qui se sont déplacé, pour cette édition de la fête de Gentilly.
4 août 2012

TERRASSE DU MARCHÉ

4 août 2012

LES PETITS CROQUEURS DE LIVRES

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4 août 2012

Amadou SANOKHO

4 août 2012

Amadou KONTE

4 août 2012

STEFY DANCE

4 août 2012

Association des Jeunes du 162 - www.aj162.new.fr

4 août 2012

AIRE Aide à l'Insertion des Enfants de la Rue_120412

Interview de Christelle
  • Nous sommes le jeudi 12 avril 2012, donc il est 11h30, je suis à Montreuil, avec une voisine à moi, une voisine de la France on va dire. Avec qui on a mis en place une association, en direction de Congo, je vais lui laisser se présenter, de manière à ce que vous aussi vous ayez envies de monter votre association demain. Bonjour Christelle, est-ce que tu peux te présenter s’il te plait ? Pas besoin de donner ton nom.
  • Oui, bonjour je suis Christelle, donc comme il a dit Fambis, on a créé une association pour les enfants de la rue. Pour aider les enfants au Congo de la rue, essayer de les aider dans leurs vies quotidiennes, dans leurs études et tout, leurs donner un peu le sentiment de famille. Donc, voilà un peu ce qu’on va faire au Congo.
  • Cette association, t’as souhaité la créé suite au évènement dramatique de l’explosion au Congo, ou ça fait longtemps que t’as cette idée en tête.
  • Non, mais ça fait longtemps que j’ai cette idée en tête. Mais l’explosion ce n’est pas chez nous, c’est au Congo en face. Non, mais ça fait longtemps que j’ai cette idée en tête. Parce qu’il y a beaucoup de misère au Congo et il n’y a pas mal d’enfants qui sont dans la rue, sans personne pour les éduquer. Donc, je pense que c’est une bonne idée de vouloir les encadrer un peu, leurs donner une bonne vie entre guillemets.
  • Je vais te demander, cette association pourquoi tu ne l’as pas créé avant ? T’as rencontré Fambis Andèle, ou c’est parce que c’est en 2012 qu’il fallait faire.
  • Non, ce n’est pas ça. Ce n’est pas parce que j’ai rencontré Fambis forcement, mais parce que Fambis m’as motivé.
  • Je parle au niveau des papiers, tout ça.
  • Non c’est parce que j’avais cette idée en tête, mais bon, j’avais d’autres choses en même temps, je ne savais pas par ou démarrer, quand j’ai rencontré Fambis, il m’a parlé, il avait déjà de l’expérience la dedans. Donc je me suis dit, pourquoi pas. C’est le moment de se lancer, on s’est décidé et voilà on s’est lancé.
  • Donc, là on écrit les statues, on a rempli tous les profils, formulaires a envoyé à la préfecture. Toi, tu es à Montreuil, tu prévois un voyage quant au Congo?
  • Normalement, si tout va bien, je pense que cette été je serais au Congo, histoire d’aller visiter, voire ou planter l’association et tout. Donc, si tout va bien normalement, ça sera pour cette année et on attend voire.
  • Donc, d’un point de vue au niveau de l’équipe, tu as ton équipe dans l’association. Aujourd’hui, si les personnes souhaitent te rejoindre et t’aider dans ton projet, est-ce quelles peuvent te contacter ? Etre en relation avec toi, te donner des sous, de l’aide au niveau du bénévole à fournir ?
  • Bien sûr, on est là, c’est ouvert pour tous, donc on n’a pas besoin de l’aide que d’une seule personne, tout le monde peut participer. Justement, on a besoin de plus de monde dans l’association, donc si tout le monde peut ramener sa part ou ses idées, ça serait bien.
  • D’accord. Est-ce que tu penses qu’avec des projets, comme ce que l’on fait, on peut sauver l’Afrique ? Toi et moi faisant des projets, est-ce que tu penses que ça sert vraiment à quelque chose de faire des associations, ou c’est aux politiques de tout faire en Afrique ?
  • Bah, aux politiques pas forcement. Comme je dis il ne suffit pas que d’une personne, les politiques sont là, ils font leurs part des choses, après nous aussi on est là. Si, on peut aider de notre coter pourquoi pas. Mais je ne pense pas qu’on va sauver toute l’Afrique, donc on essaie de faire du mieux qu’on peut, si on peut apporter quelque chose de plus pourquoi pas.
  • Est-ce que t’as quelque chose à rajouter ?
  • Euh, pas spécialement. J’espère juste que les gens vont nous écouter et chercher à se joindre à nous pour faire une bonne chose.
  • Bon courage pour l’association. Ça s’appelle comment ?
  • AIER, aide à l’insertion des enfants de la rue.
  • Ok, parfait. Bon bah, bon courage à AIER, aide à l’insertion des enfants de la rue au Congo. C’est Kinch Assa ou Congo Brasa ?
  • C’est Kinch Assa.
  • Congo Kinch Assa et c’est ouvert à tout le monde, j’imagine ?
  • Bien sûr, c’est ouvert à tout le monde, les gens qui veulent aider le Congo. Pourquoi pas ?

4 août 2012

Interview de Reda TADJER par Fambis ANDELE_230312














 

 

 

 

 

 

 

 

4 août 2012

SMOVE SPORT - smove.sportblog.fr

4 août 2012

L'ECHAPEE FUTSAL GENTILLY - efg-gentilly.footeo.com


L'ECHAPEE FUTSAL GENTILLY

efg-gentilly.footeo.com






 

 

 

 

 

 Alors je suis à la salle des fêtes de la mairie de Gentilly, nous sommes aux vœux de Mme la maire de Gentilly et donc j’ai croisé mon frère du chaperon vert, anciennement chaperon vert et voilà toujours gentillien Brahim

  • Donc ça va ou quoi ?
  • Ca va bien
  • Donc je suis aux vœux du maire et comme vous le constatez, il y’a toujours des gens qui me saluent, donc excusez-moi pour l’interview.
  • Ce qui est normal.
  • Donc je suis avec Brahim, Brahim comment tu vas ?
  • Bah écoutes, en cette début d’année 2012 très bien et toi ?
  • Ça va, je suis moins beau-gosse que toi mais ça va hein !
  • Non c’est faux tu mens !
  • D’accord d’accord, ça va les fêtes de fin d’année ça c’est bien passé ?
  • Ouai ça a été, ça a été, impeccablement bien.
  • Qu’est-ce que t’as à dire à nos facebookien, tout ça, pour leurs vœux et qu’est-ce que t’as à leurs dire pour 2012 ?
  • Bah écoutes, je leurs souhaite tout le bonheur du monde comme dirais la chanson et faut faire du sport quoi, voilà moi c’est comme ça que je vois les choses cette année, 2012 sous le signe du sport.
  • T’as suivi le discours de notre président Sarkozy, il a fait des bons vœux, il a parlé que de crise, toi en tant que président de ton association qu’est-ce que t’as comme vœux à nous souhaiter ?
  • Bah écoutes, que du bonheur tout simplement, comme tout le monde quoi, bonheur, travail, argent, le courage et voilà quoi.
  • Donc tout à l’heure j’étais sur Facebook comme toujours, j’ai constaté qu’on avait mis à jour le profil de l’échappée futsall de Gentilly, donc est ce que tu peux en parler s’il te plait un petit peu ? De manière à ce que nos auditeurs sachent ce que c’est.
  • Et bah écoutes c’est simple, l’association l’échappée futsall c’est une association qu’on a monté au mois d’octobre, c’est assez récent et le but de l’association c’est de pratiquer le foot en salle pour tout le monde, de 17 à 45 ans. Donc c’est ouvert à tout le monde, ça va débuter ce samedi de 19h à 21h30, donc tous ceux qui veulent taper le ballon rond avec nous sont les bienvenus, voilà, tout simplement. C’est pour réunir tout le monde, tous les gens de Gentilly et les moins jeunes aussi autour du tout et qu’on vienne se dépenser, s’éclater dans la joie et la bonne humeur.
  • D’accord, alors t’as créé cette association la en novembre dernier, pourquoi tu l’as pas fait avant ?
  • Parce que je n’avais pas le temps et puis euh … non je pense que c’est plus une histoire de temps, voilà, et puis surtout, j’étais moi-même déjà dans un club de foot et je me suis rendu compte qu’à Gentilly malheureusement y’avait pas d’équipe de foot, entre autre une équipe de futsall, donc je me suis dit pourquoi pas.
  • Ok, donc la comment ça s’organise ? Parce que moi je veux taper le ballon, ça fait au moins 20 piges que je n’ai pas tapé le ballon, comment ça se passe si je veux adhérer à l’association ?
  • Et bah tu viens le samedi soir, tu viens donc de 19h à 21h30, on va te prêter un maillot, un short, des chaussettes.
  • Prêter carrément ?
  • Ouai ouai, parce qu’on a tout prévu, on est comme ça nous. Alors on a tout le matériel pour l’instant, on espère justement, plus il y’aura du monde et plus on va pouvoir investir dans du matériel, donc au départ on commence avec quelques ballons, c’est-à-dire 3 et une dizaine de maillot, short et chaussettes, voilà. Et on va demander une toute petite participation aux gens, pour nous aider justement à pouvoir racheter du matériel.
  • Donc là je vois que tu dis que c’est accessible à toutes les bourses, elle est de combien la cotisation, les maillots, etc. ? Combien il faut qu’on paie quand on… vient le samedi d’accord mais combien on met maintenant pour pouvoir payer une assurance quand on joue dans un truc, faut payer les gens, donc combien il faut que chacun sorte de sa poche ?
  • Et bah écoutes, pour ce qui est de l’assurance, la licence, tout ça il faut compter entre 30 et 40 euros, voilà, tout simplement.
  • Mensuellement ou annuellement ?
  • Euh je veux dire sur l’année quoi. Au départ, ce samedi-là on va rien demander, c’est-à-dire que les gens vont venir, on va voir le nombre de personne qu’il y’aura, on va organiser des petits matchs entre nous, on va prêter les maillots et les shorts pour ceux qui n’en ont pas et ensuite on va pouvoir mettre en place un système de licence, la licence normalement elle coute 16 euros donc on va voir, on va s’organiser, plus il y’a du monde, mieux c’est comme ça on peut former plusieurs équipes et ensuite voilà, ceux qui veulent continuer avec nous vont devoir payer leur licence, ce qui veut dire qu’ils seront assuré et pourrons jouer tranquillement.
  • Donc la volonté de l’échappée futsall Gentilly globalement c’est… donc toi t’as fait ça pour jouer au foot mais pourquoi t’as fait ça à Gentilly ?
  • Bah écoutes, Gentilly c’est simple, parce que c’est ma ville, je suis né au Cremlin Bisset, j’ai grandi avec toute la famille et comme je te répète à Gentilly malheureusement j’ai pu constater qu’il n’y avait pas d’équipe de football, déjà ne serait-ce que pour les vétérans, ceux de mon âge, ceux qui ont la quarantaine, entre 35 et 45, il n’y a pas d’équipe pour eux donc je trouvais que le futsall par exemple, même pour les jeunes c’était bien, parce que l’hiver ils ont pas d’excuse en disant « tiens je peux pas venir le dimanche matin au stade parce qu’il fait froid, parce qu’il pleut », la t’es dans le gymnase, t’es couverts donc t’as pas d’excuses, si t’as envie de jouer au foot, si t’as la passion du foot tu viens et tu joues et faut que ça reste dans la bonne humeur, le fair-play et le but c’est le sport, voilà c’est uniquement ça.
  • Il te faut une équipe de combien de joueurs pour démarrer l’activité ?
  • Alors le futsall, une équipe c’est 5 joueurs, donc euh je veux dire comme je t’ais dit et comme je l’ai répété, on a pour l’instant prévue 10 maillots, 10 shorts, 10 paires de chaussettes, donc plus il y’a du monde et plus on pourras former des équipes différentes, on va pouvoir mettre ceux qui ont entre par exemple 17 et 23 ans ensemble, ceux qui sont plus vieux ensemble, faire des équipes, voilà le but c’est ça, c’est de former plusieurs équipes, que tout le monde s’éclate autour de matchs. L’avantage qu’on a aussi, c’est que moi je connais pas mal de monde dans les clubs, c’est-à-dire comme le Cosma de nos voisins arcueillait et à Villejuif, là ou je travail, donc eux ils sont prêt à venir nous rencontrer lors de matchs amicaux, donc c’est assez sympa quoi, voilà.
  • Tu sais qu’il y’a beaucoup de commerçant, etc qui ont aidé les équipes de foot précédentes, donc un commerçant qui veux t’aider, je sais qu’il y’a le crédit mutuel et autre qui font des choses, qui aides les sections sportives, donc comment il te contacts, comment ils s’y prennent pour t’aider ?
  • Bah le contact c’est simple, sur la page Facebook de l’échappée futsall, j’ai laissé un numéro de téléphone, qui est le mien, en qualité de président, ils peuvent m’appeler et on peut prendre rendez-vous et discuter de tout ça ensemble quoi y’a pas de problèmes, tous les dons sont les bienvenus en tout cas, car on a besoin de ça pour acheter du matériel. Pour l’instant en qualité de président, j’ai mis la main à la poche, j’ai acheté le matériel pour pouvoir débuter dans de bonnes conditions, c’est-à-dire que comme je le répète, on a donc les chaussettes, les maillots, les shorts et les ballons, sachant qu’un ballon sa coûte 20 euros, ce n’est pas donné quoi. Un ballon de futsall, c’est 20 euros minimum, donc plus on a des dons, le crédit mutuel d’ailleurs lui normalement c’est prévu qu’on se rencontre, afin de pouvoir discuter de si il y’a une possibilité de nous aider ou pas, si il y’en a une, tant mieux. On a aussi la mairie de Gentilly, le service municipal des sports, qui sont très cool et qui sont prêt à nous aider aussi normalement donc reste à savoir sur le temps et en espérant qu’ils nous aident quoi, voilà.
  • Ok très bien, bah comme dans toutes mes interviews, je vais faire un peu ma pub, pourquoi c’est important qu’on se parle au micro comme ça, pourquoi tu as voulu qu’on se parle aujourd’hui ?
  • Bah parce que je sais que tu es un très gros Facebookeur donc je trouve intéressant de passer par toi, dans le sens ou au moins beaucoup de gens vont pouvoir entendre cette interview, même y réagir, ce serait très bien, parce que je vais vérifier à la rigueur sur Facebook si tout le monde a eu une réaction, sa serait bien de laisser un petit com la dessus et surtout nous contacter et participer à notre projet, l’association échappée futsall.
  • Dernière chose, qu’est-ce que tu peux dire aux jeunes, parce que la sa s’appelle l’échappée futsall de Gentilly mais y’a peut-être des jeunes qui ne sont pas de Gentilly mais qui voudront venir dans l’équipe, c’est légitime, si ils voient qu’il y’a un bon niveau ils vont revenir, qu’est-ce qu’on peut leur dire pour pas les mètres de côté ?
  • Alors moi ce que je tiens à dire, c’est que l’échappée futsall, même si le nom de l’association laisse un petit peu penser que c’est réservé qu’à ceux du chap, c’est pas le cas, c’est réservé à tout ceux de Gentilly que ça soit Victor Hugo, la reine blanche, les pavillons et autres, tout ceux qui aime le football, qui ont la passion du ballon rond sont les bienvenue, et ceux de l’extérieur en dehors de Gentilly, j’en connais d’ailleurs qui vont venir, c’est déjà prévue, c’est des gars qui s’entraine avec nous à Arcueil parce que je suis aussi au Cosma avec les véterans, malheureusement c’est tombé à l’eau , il y’a plus d’équipes, donc ces gars la vont venir aussi, donc c’est ouvert à tout le monde, Gentilly Arceuil, Cremlin, Paris, y’a pas d’étiquette quoi, le truc c’est ouvert à tout le monde. Tu aimes le foot, tu viens, dans un bonne ésprit, dans la gaité, la joie et le fair-play surtout.
  • Bah on va souhaiter une longue vie à l’échappée futsal Gentilly
  • Ouai bah écoutes on éspère, merci en tout cas.
  • Garde la pêche et bonne année !
  • Bonne année à toi et bonne année à tous! Et on va garder a pêche à travers le sport, faut que 2012 ça soit une année sportive, on en a besoin.
  • Je te remercie beaucoup, passes une bonne soirée et bon vœux, profites bien des vœux du maire.
  • Merci Fambis bah écoutes toi aussi, à bientôt.
  • Ok Tchao.
    Fambis Andele, je suis au gymnase Marcel Serdant, nous sommes samedi 31 mars 2012, je suis avec Brahim qui est le président de l’association l’échappée futsall Gentilly, j’ai eu la joie ce soir de participer à un entrainement, je suis arrivé un peu à la bourre, je suis arrivé à 21h, donc j’ai demandé un peu à Brahim de se présenter de manière à ce que vous sachiez qui est le personnage bien que vous l’ayez déjà entendu.
  • Bonsoir Brahim, comment tu vas ?
  • Salut Fambis, ça va très bien merci.
  • Ok, donc je suis venu un peu, excuse moi je n’ai pas pu venir les autres fois.
  • Ouai ouai mais c pas grave, au moins t’es venu c l’essentiel.
  • C’est sûr. Ca va t’as toujours la pèche, t’es pas trop vieux ?
  • Toujours la pèche, 40 ans la patate, toujours pareil quoi voilà, on court toujours comme un lapin, y’a pas de soucis.
  • Alors le FG comment ça se passe la ? ça avance ? je vois qu’il y’a des bons joueurs ce soir, je vois que c’est très carrée.
  • Ouai, ils sont un peu timide ce soir, mais ouai c bien carrée, c’est des petits jeunes entre 15 et 16 ans, ils sont réguliers, ils viennent tous les samedi soir de 19 à 22, ils viennent le mercredi aussi s’entrainer et faire des matchs contre les CDM du Cosmin d’Arcueil, les CDM c’est quand même des mecs qui ont entre 27 et 33 donc c des adultes « adultes » et bah ils arrivent à suivre, ils arrivent à jouer et ils s’éclatent quoi voilà, et on espère donc les mettre au mois de septembre en championnat si ils sont toujours motivé.
  • Donc là vous êtes une dizaine donc là où sont les autres, parce que j’imagine qu’à Gentilly y’a plusieurs personnes t’ont sollicité, ou sont les autres adhérents ou les autres joueurs.
  • Alors y’a pas mal de joueurs qui viennent…
  • Pardon je te coupe, parce que je dis ça parce que sur Facebook y’en à plein qui m’ont demandé comment rentrer, moi je les ai envoyé et là je les ai pas vu ce soir donc comment ça se passe pour les autres ?
  • Alors ce soir spécialement pourquoi y’a moins de monde, parce que déjà c’est une petite salle, la salle marcel Serdant c’est petit par rapport au gymnase Maurice Béquet donc j’ai dû refouler pas mal de personne dans le sens ou au niveau de la sécurité ont peut pas mettre plein de gens quoi. Habituellement y’a d’autres jeunes qui viennent, qui n’ont pas payé leur cotisation mais qui viennent quand même jouer et qu’on laisse jouer bien qu’on leur précise que l’adhésion de 10 euros sa leur permet d’être assuré au sein de l’association, si ils se blessent ou quoi que ce soit ils sont assurés, bon après ont est pas non plus là pour faire de l’argent donc si ils paient pas c pas très grave on les laisses jouer, la preuve ce soir y’en a 2 qui n’ont pas payé mais qui ont joué, donc y’a pas de problème, après je peux pas laisser passer 20 joueurs qui n’ont pas payé, si il leur arrive quoi que ce soit on risque d’avoir des problèmes ;
  • On est d’accord, donc je vois quand même que ce soir il y’a pas mal d’ado ou pré 18-19 ans je ne sais pas qu’elle âge ils ont, moins de 18… je vois qu’il y’a également mon ami Stéphane qui est là, donc vous êtes 2 adultes pour encadrer tout ce mondes la ?
  • Tout a fait ouai ;
  • Ok ça se passe bien ?
  • Ça se passe super bien pour l’instant, y’a Stéphane qui vent donner un coup de main en tant qu’intervenant et donc bah ça se passe bien.
  • Dans tous les cas ceux qui veulent avoir des informations supplémentaire y’a la page de l’échappée futsall sur Facebook y’a également le blog, le site officiel ;
  • Ouai ouai de l’échappée futsall sur footeo ;
  • Il faut savoir que là on est en train de faire intégrer une équipe de foot féminine, qui est venu donc ce soir jouer accompagné de Malik Laroussy, voilà d’ailleurs les petits jeunes ont pris une toise avec les filles, hein la preuve…
  • Ah ouai carrément ?
  • Ouai c’est arrivé ils le disent pas mais bon c’est le cas, donc il faut savoir qu’on est ouvert, comme je le disais dès le départ on est ouvert à tous et à toutes maintenant.
  • Ok c’est noté, bon à présent je te remercie beaucoup, bon courage, je vais interviewer les autres.
  • Ok pas de problème, bonne soirée tchao.
  • Tchao.
Bon je vais continuer, je ne sais pas qui est-ce qui est dispo pour que je lui pose 2-3 questions, le premier, bon ils sont 8, y’a 8 jeunes et 2 adultes donc je vais y aller tranquillement vers celui qui est dispo.
  • Bah je te les présente si tu veux.
  • Non mais pas besoin de me donner ni leurs noms ni leurs prénoms, si ils ne veulent pas s’afficher y’a pas de soucis, juste l’âge ou est-ce qu’il habite et comment il s’est retrouvé ici.
  • Alors bonsoir est ce que tu peux me donner juste ton âge et me dire comment tu t’es retrouvé ici ? s’il te plaît.
  • J’ai 15 ans et je suis rentré grâce à Allan, c’est lui qui m’a dit qu’il y’avait du futsall à Gentilly, il m’a dit ouai c’est son beau-père qui fait, bah moi je suis venu, et voilà après j’ai bien aimé et je suis resté.
  • D’accord, avant tu étais à l’ESG ou des clubs locaux ou pas du tout ?
  • J’étais à Arcueil avant, à 11.
  • Ah ok, et ça va tu te plais ici ?
  • Ouai ouai c bien.
  • Ok t’as payé tas cotisation ?
  • Ouai !
  • Ok qu’est ce qui manque pour que ce soit encore mieux d’après toi ?
  • Des tournois, plus de tournois !
  • Plus de tournois ?
  • Ouai ouai !
  • Ok tranquille, tranquille, ok bah je te remercie, passe une bonne soirée tchao.
  • Merci.
  • Ok qui-est ce qui à 2 minutes pour moi ? y’a pas de soucis les gars c’est tranquille hein !
  • Alors bonsoir, est ce que tu peux juste me donner ton âge et me dire de quel quartier tu viens ?
  • Moi j’ai 15 ans et j’habite au 16.
  • D’accord, hey c’est mon quartier le 16-2 hein, moi je m’appelle Fambis j’ai habité toute ma vie la bas et maintenant j’habite le chap. Alors est-ce que tu peux me dire comment tu t’es retrouvé ici ? S’il te plaît.
  • Moi c’est pareil, c’est Allan il nous a dit un soir on galérais, il nous a dit vient jouer au foot en salle ce soir, ensuite on y est allé, il nous a dit c duro puisqu’on ne fait pas les championnats vu que ce n’est pas cher, on est venu direct.
  • Ok, ça va l’ambiance, ça se passe bien pour toi ?
  • Ouai !
  • Ok, qu’est qui manquerais, qu’est-ce qu’il faut rajouter pour que ça soit encore mieux d’après toi ?
  • Plus de joueur !
  • Plus de joueur ? ok parfait !
  • Et de l’argent aussi !
  • Et de l’argent aussi ? Ah toujours de l’argent hein, ok parfait bah je te remercie beaucoup, bon courage, passe une bonne soirée Tchao.
  • Alors bonsoir, est ce que tu peux juste nous donner ton âge et me dire de quel quartier tu viens ? S’il te plait
  • Moi j’ai 15 ans et je viens de la Reine Blanche.
  • Ok, ah toi t’es à coté ?
  • Ouai !
  • Ok, tu peux me dire un peu comment tu es arrivé ici ?
  • C’est grâce à Allan, c’est pareil comme les autres.
  • D’accord, avant t’étais dans un club à côté ou rien du tout ?
  • J’étais au Cosma aussi.
  • D’accord, ça va ça se passe bien ?
  • Ouai tranquille !
  • Ok ok qu’est ce qui manque d’après toi pour que ça soit encore mieux ici ?
  • Bah euh je sais pas, plus de monde !
  • Plus de monde ?
  • Oui.
  • Ok bah je te remercie beaucoup, passe une bonne soirée Tchao.
  • Merci.
  • Alors bonsoir, est ce que tu peux juste nous donner ton âge et me dire de quel quartier tu viens ? S’il te plait.
  • J’ai 16 ans, je viens de Victor Hugo.
  • Ok VH, donc euh comment dirais-je, t’es arrivé ici par quel biais ? qui est ce qui t’as ramené ici ?
  • C’est le même.
  • Allan ?
  • Ouai Allan.
  • Ok t’avais déjà joué dans un club genre le Cosma tout ça ou ?
  • Ouai le Cosma !
  • Ok et donc t’es arrivé là à coté et t’es revenu à Gentilly, ok, et donc qu’est ce qui manque d’après toi dans la structure ? j’imagine que tu t’éclates quand tu viens, mais qu’est ce qui manque pour que ça soit encore mieux d’après toi ?
  • Plus de monde ouai !
  • Plus de monde ? ok, donc ça va globalement t’es satisfait
  • Ouai !
  • Ok, parfait bah bon courage, bonne soirée, bon weekend end !
  • Merci à vous aussi !
  • Tchao !
  • Stéphane ! je peux te demander un petit mot s’il te plait ?
  • Ouai ouai bien sûr !
  • Ok, alors bonsoir Stéphane, est ce que tu peux nous dire un peux qui tu es s’il te plait ?
  • Euh j’interviens auprès de Brahim, dans le cadre de…
  • De l’échappée futsall Gentilly.
  • Voilà, faire aussi le développement social et éducatif des jeunes.
  • D’accord oui.
  • Et puis bon, de monter une équipe, voire de la compétition et euh y’a une nouveauté aussi y’a une section féminine qui se met en place…
  • Petit à petit l’oiseau fait son nid.
  • Voilà, qui a commencé aujourd’hui donc on pense aussi la développer.
  • D’accord.
  • Et puis voilà, moi je donne tout mon soutien à l’équipe et avec Brahim et puis ça se passe bien.
  • Ok bah c’est un plaisir de te voir la Stéphane, petit à petit l’oiseau fait son nid hein t’inquiète.
  • Petit l’oiseau fait son nid…
  • Ok merci, bah passe une bonne soirée Steph, Tchao !
  • Merci !
  • Qui est ce qui voulais dire un mot et qui n’a rien dit ? c’est bon ? ok parfait donc on va les laisser rentrer tranquillement, il est 10h la.
  • Voilà c’est l’heure de rentrer et donc ils vont rentrer chez eux et ils vont revenir samedi prochain, bah non ils vont revenir mercredi déjà, mercredi pour aller s’entrainer de 20h à 22h comme je le répète à Arcueil, voilà donc ça se passe bien, c’est cool, ce qui nous embête un peu c’est que des fois au niveau de la mairie, euh non pas de la mairie mais du service des sports, on nous supprime un peu les samedis soir à cause de certains évènements.
  • Tout à fait !
  • Voilà donc on fera avec, là c’est ce qui ce passe justement ce soir, c’est pour ça qu’on est dans la salle Marcel Serdant, parce qu’il y’avais un championnat …
  • D’arts martiaux ?
  • Voilà donc ils ont été sympa ils nous ont quand même laissé accès à la salle Marcel Serdant donc c’est bien !
  • Ok globalement ça va t’es satisfait ?
  • Ouai satisfait, dans le sens ou y’a une équipe comme je te disais de petits jeunes la qui suivent, qui sont régulier et euh voilà, donc moi comme je le répète, on n’est pas là pour faire de l’argent mais c’est important que les gars paie leurs cotisation pour être assuré, maintenant ceux qui le font pas bah écoute pour nous c’est clair, malheureusement on est obligé de leur dire non.
  • Moi je te dirais quand même la petit note positive, j’ai eu des commerçants qui m’a proposé… qui fait partie de l’ACTIG, l’association des commerçants de Gentilly qui m’a demandé comment vous contacter pour vous donner un petit bif pour que vous lui fassiez sa pub donc comment ça peut se passer ?
  • Bah écoute c’est simple, il faut qu’il m’appel , moi en qualité de président de l’association, il m’appel on prend rendez-vous ensemble et autour d’un café on discute de tout ça, Nous on est ouvert à tous, on a même besoin de tout ça parce que bon comme je disais depuis le début, j’ai acheté les maillots, les shorts, les chaussettes tout ça, bon voilà ça à un cout, y’en a pour plus de 400 euros par exemple et on a qu’un seul maillot voilà, donc on tourne avec, les gars ils les ont chez eux, ils les laves euh voilà après tout ce qui est chasuble ça c’est nous, l’association, fin c’est moi personnellement qui les laves chez moi, donc on fait avec les moyens du bord et euh voilà et on espère qu’en septembre prochain on puisse commencer à faire des championnats, ce qui est sympa en tout cas, c’est qu’il y’a une équipe féminine qui va débarquer, bon on sait pas après si ça va continuer ou pas, on verras pour l’instant elles sont venus ce soir, elles ce sont éclaté reste à savoir au futur si sa prend forme, mais on est ouvert à tout notamment justement à une section féminine. Voilà, mais il nous faut c des appuis, voilà s’il y’a des commerçants qui veulent nous aider, ils sont tous les bienvenus quoi, pour faire des maillots avec leurs logos dessus, fin leur faire de la publicité en même temps quoi y’a pas de soucis, surtout qu’après comme on va en championnat bah on va se montrer quoi on va sortir en dehors du gymnase de Gentilly, on sera dans d’autres villes.
  • C’est sûr, donc je te dirais qu’en qualité de président j’imagine que t’as une vision pour la structure, t’as pas monté ça pour rien, ou est-ce que tu vois tous ces jeunes là dans 5 ans ? tu aimerais te voir ou ? Tu as visualisé que vous soyez ou ?
  • Bah écoute moi ma priorité dans l’immédiat c’est de les mettre en championnat, c’est-à-dire qu’on puisse représenter la ville, c’est-à-dire Gentilly, en futsall on n’a pas d’équipe comme je le répète il en existe, à Arcueil, au Cabe United, euh voilà, à Gentilly on en a pas. Donc il est temps qu’on se réveil et qu’on ait une équipe qui représente Gentilly, que ce soit des jeunes, des filles, des moins jeune, c’est-à-dire qu’on est même ouvert aux 40 ans, j’aimerais bien avoir une équipe ou on a tous à peu près cet âge-là et donc voilà représenter la ville, mais dans 5 ans pour répondre à ta question, écoute j’en sais rien.
  • Dans un an ?
  • Bah dans un an ce qui serait bien c’est qu’on puisse commencer les championnats, à se faire connaitre et à gagner et tout ça dans la joie, la bonne humeur et le fair-play, toujours pareil.
  • Ok bah croisez les doigts, je te dis merde pour la suite, bon courage Brahim, bonne soirée !
  • Je te remercie, bonne soirée Fambis, tchao merci !
4 août 2012

Interview d'un jeune "révolté" - 271211

http://www.youtube.com/watch?v=9rb_1AFsTOc

« - Regarde moi je suis la France d’en bas, voilà un dédicace à Soprano. Il est 12 H 45, on est le lundi 26 décembre 2011. Donc là je suis avec un jeune de Gentilly, que j’ai rencontré par le biais de Facebook et que je connais depuis très longtemps. Puis, je ne sais pas ce qu’il a eu aujourd’hui, il a voulu me parler, donc je vais lui laisser mon micro. Donc le sujet qu’il va aborder et un sujet qui le touche, mais je vais lui laisser la laisser parole. Bonsoir, alors est ce que tu peux te présenter sans donner ton nom, ni ton prénom.
- Moi, je me présente, je suis un jeune de Gentilly, quartier Victor Hugo. J’ai 19 ans, je commence à être en âge de comprendre certaines choses qui me révolte. J’ai vu que t’étais en place par rapport à ça, donc je me suis permit de t’appeler, pour manifester. J’espère que les personnes concerné entendront ça.
- D’accord, alors tu sais, il est une heure du matin, de quoi tu veux parler déjà. Excuse-moi.
- Déjà, je veux parler du travail, qu’on ne laisse pas assez la chance au jeune de Gentilly, trop vite on admet des jugements, qui sont faux dans cette mairie de n’importe quoi. Je voudrais parler de logement, que c’est du grand n’importe quoi et il y a du favoritisme et on nous délaisse.
- On nous délaisse, mais est ce que toi tu as fait les démarches nécessaires et autres ?
- Bien sûr, je suis venu m’exprimer, mais bien sûr que j’ai fait les démarche, sa rentre dans une oreille, sa ressort dans une autre. Eux, ils dorment très bien le soir quand il rentre chez eux, ils dorment très bien. Il ne pense pas à moi, mais moi je pense à eux et ça il faut qu’ils entendent.
- Alors, si je te dis avec beaucoup de respect, que tu n’es pas le seul dans cette situation. Qu’est-ce que tu me réponds ?
- Je te réponds qu’il n’y a aucune personne de Gentilly qui a ma situation et s’il y en a un qu’il me le ramène, on va faire la guerre ensemble. Si tu en trouves un qui a ma situation, toi personnellement, tu la connais, eux ne la connaissent pas, mais toi tu la connais. S’il y en a un qui a ma situation, tu me le ramènes, on va leurs faires la guerre ensemble. Parce que je suis seul pour l’instant.
- Tu sais, moi je suis dans la paix, pas dans la guerre.
- Oui, je sais très bien, même moi je suis dans la paix. Mais, au bout d’un moment ça fait rien la paix, faut faire la guerre un peu.
- Alors aujourd’hui, qu’est-ce que tu veux faire par rapport à ta situation? Toi c’est quoi, c’est que tu n’as pas d’appart et que tu cherches un appart. C’est ça ?
- Oui, je cherche un appart très urgemment, avec la femme qui ma mise au monde et c’est très dure d’en trouver un. Ils se moquent du monde, ma mère pendant 20 ans, elle a servi la mairie, à travailler à la mairie et il n’y a aucune reconnaissance par rapport à ça.
- Tu penses que c’est facile de trouver des apparts aux gens, qu’il suffit de claquer des doigts et hop on trouve un appart aux gens.
- Bah, les maires, les députés, tous ceux qui sont dans le cercle de la mairie, en un claquement de doigt, ils trouvent un appart à eux, à toutes leurs familles. C’est pas comme ça pour nous, nous faut plusieurs démarches, plusieurs coups de gueule, plusieurs choses qui ne servent à rien. Ça peut être facile, mais eux non, ils veulent que ça soit difficile, que ça soit compliqué. Ils veulent nous en trouver aux bouts de 4 ans, après 4 ans, ils attendent qu’on les remercie aux bouts de 4 ans. Alors, que ce n’est pas ça la vie, jamais de la vie, aujourd’hui, vous me donnez un appart, c’est normal, je ne remercie même pas, tellement ils ont mis de temps.
-Si, toi demain t’étais le maire, t’es confronter à un jeune comme toi, qui attend un appart de manière urgente. Qu’est-ce que tu ferais ?
- Bah, ta question je ne dis pas qu’elle est mal poser, mais la tu sais très bien que je répondrais que je l’aiderais, car c’est ma situation. Mais peut-être, qu’eux ils ont des problèmes, mais ces problèmes, moi j’essaierais de les comprendre. Si, moi j’étais le maire, un jeune vient me voir et m’explique sa situation, que c’est vraiment urgent je fais tout pour trouver.
- Mais, comment tu fais. Tu es le maire, hop là, je viens te voire, je veux un appart. Déjà, tu m’accueilles comment ? On t’a bien accueillie toi, quand t’en a parler, ou pas.
- Rien du tout, c’est que des promesses, pour pas que la tempête se déclenche.
-OK.
-Car quand la tempête se déclenche, ça fait des ravages.
- Oui mais, avant qu’il y est la tempête, il y a du vent, tout ça.
- Oui, bah non, ils ont senti le vent, la pluie, ils croient que le beau temps va arriver. Mais non, c’est toujours la tempête et la tempête va tout ravager, si ça continu, il n’y aura pas d’appart, il n’y aura rien, tout le monde aura perdu.
- Ok. La question, que je te poserai tout simplement, c’est qu’est-ce que l’on fait ? Qu’est-ce qu’on fait pour toi ?
- Bah, ce qu’on fait pour moi, c’est qu’on me trouve très vite un logement. Avant que, ce n’est pas des menaces hein, avant qu’il y est des dégâts, que moi, moi-même je ne me dégrade, soit je l’ai dégrades eux, donc vite trouvons une solution.
- Tu dis pas de menace, mais t’as quand même un ton assez agressif.
-Oui, je suis révolté, je suis révolté. Là, il est une heure, normalement t’es dans ton lit, mais je ne peux même pas rentrer chez moi. Il y a 40 personnes sur le canapé, 12 dans la chambre, laisse tomber. Donc, j’attends que tout le monde dorme, je rentrerai après.
- Ok, donc aujourd’hui, moi j’étais content que tu m’aies contacté par Facebook, on n’est pas de la même génération, mais la confiance est là. Qu’est-ce que t’espère que ça va donner, ce qu’on fait aujourd’hui. Parce que ça ne va rien donner.
- Bah, j’espère que les personnes concernées, y compris le maire et tous ces adjoints, toute sa famille, je dirais ça, qu’ils entendent ça et qu’ils vont me reconnaitre. Qu’ils accélèrent vite les choses, ça commence à peser très lourds dans ma conscience ça et dans ma vie.
- Pour ce qui est de la jeunesse Gentilléennes, on va un peu parler de la jeunesse de la ville. Comment ça va pour toi la jeunesse de la vile ?
- Ah, moi ça ne bouge pas moi, c’est plus mes frères, la jeunesse, elle est belle et voilà. Moi, la plus belle partie ma vie c’est l’enfance, c’est pour ça que j’aime cette ville. Parce que j’y ai passé de très bon moment, avec de très bons animateurs, quand j’étais enfant, une grosse dédicace à Didou, à Riha, Damina et à Emine aussi. Je voudrais aussi venir sur ce point-là, que moi j’ai mon BAFA et j’aimerais beaucoup travailler dans ma ville. Maintenant on ne veut pas, pourquoi on ne veut pas, je vais vous l’expliquer très clairement. Parce qu’il y a des préjugés, voilà je suis un jeune qui traîne à la barrière. C’est très mal vue la barrière et on ne veut pas me faire travailler. Pas de soucis, je peux aller me débrouiller dans une autre ville parce que je suis un bosseur, mais c’est une chose qui me tient très à cœur de travailler dans ma ville. Mais on me freine, comme pour les appartements on me freine, on ne veut pas nous aider et nous tirer pas dans le bon sens. Au lieu de nous pousser, on veut nous tirer dans le mauvais sens et ça c’est quelque chose qui me révolte. C’est que des hypocrites et c’est quelque chose qui me met hors de moi, je pèse mes mots, car si je ne pèse pas mes mots, je lâche que des insultes. Mais je pèse mots et il faut qu’ils entendent ça.
- Il y a une grosse part de négatif, qu’est-ce qu’il y a de positif dans tout ça ?
-Dans notre ville ce qu’il y a de positif, je vais te dire un truc Fambis, il n’y a rien de positif pour moi. Je viens d’avoir mes 19 ans et la prochaine élection, je te jure que je vais bien regarder ce qui ce passe et voter pour des personnes qui ferons que ce ne soit plus négatif. Parce que je ne connais pas tout ça moi, le milieu politique tout ça, j’ai besoin qu’on m’aide, mon entourage, c’est-à-dire tous les gens comme moi, j’ai besoin qu’on nous aide. Pour ça, faut arrêter de voter pour des gens comme ça, voilà en sachant que ma famille a voté pour des gens comme ça. Qui ne nous aide pas aujourd’hui, donc ça il n’y a rien de positif, si ce n’est que des gens comme toi et les gens qui nous aident un peu, il y a que ça de positif, sinon il n’y a rien de positif.
- Avec beaucoup de respect, tu ne trouves pas que c’est un peu facile, après tout ce qu’on a fait ici, pour nous, pour les jeunes, tout ça.
- Personnellement, comme je te le dit ce qu’il y a de positif, c’est la jeunesse à la limite, mais j’ai rien contre eux, c’est contre la mairie en elle-même et service logement, ils ont jamais rien fait pour moi, jamais. Il n’y a aucune personne de cette partie-là, qui est venu me voir ou ma famille, pour dire t’inquiète on va faire quelque chose pour toi, donc non, il n’y a rien de positif, que du négatif.
- A part ça, ça fait 10 minutes qu’on parle ensemble, qu’est-ce que t’a d’autre à me dire. On a parlé de la jeunesse, du logement, de l’emploi. Qu’est-ce que tu voudrais dire avant qu’on se quitte.
- Avant qu’on se quitte, je voudrais déjà dire que c’est très gentil de m’avoir accueillie, d’être venu me voir, d’avoir répondu à mon appelle. J’espère que ce que tu fais va faire bouger les choses. Car il y a beaucoup de gens qui reste muet et ce n’est pas une solution, il faut s’exprimer un peu. Moi je m’exprime pas d’habitude, je m’exprime que quand on m’énerve et encore, il faut s’exprimer comme ça, j’espère que ça fera bouger les choses. Parce que ce qu’on ose pas dire, on a peur de s’énerver quand on le dit, de faire n’importe quoi, c’est mieux de te le dire à toi, qu’ils voient dans quelle vie on est, qu’ils voient que le petit mec qu’ils veulent pas donner d’appart et ne veulent pas faire travailler à la mairie, qu’ils voient qu’il a un peu de vocabulaire. Pour faire bouger les choses, ça me tient très à cœur cette situation, il y a des choses plus important dans la vie, mais ça c’est ma priorité, trouver un appart et travailler dans ma ville. Les gens là, qui ont le pouvoir dans cette mairie, de cette ville que j’aime tant, cette ville pour laquelle dans mon cœur il y a une grande partie, les gens qui sont à cette tête faut même pas les virer, c’est un mot encore plus grave. Faut faire quelque chose, faut les enlever du pouvoir, mettre des gens comme nous, car ils ne sont pas comme nous, ils ne comprennent rien, ils sont comme nous que quand ils veulent ,75% des gens de cette ville sont comme nous. S’ils étaient comme nous, ils ne sont plus comme nous, ils se reconnaitront les gens pour qui je dis ça.
- Comment tu l’explique que les gens ne sont plus comme nous ?
- Ils prennent la grosse tête, ils oublient d’où ils viennent, mais il ne faut pas l’oublier, on est tous de Gentilly, Gentilly est très petit, qu’ils redeviennent comme nous un peu. On a besoin d’eux.
- Tu penses que si t’était au pouvoir, ça serai comme ça ?
- Je ne veux pas être au pouvoir, justement c’est compliquer, mais il y a des choses que j’ai vécu à l’adolescence, je ferai tout pour pas que ça se reproduise, si j’étais maire. Moi je ne connais pas l’argent, tout ça, ce n’est pas trop mon truc, donc peut être que je ferai n’importe quoi, avec l’argent, il y a surement un porte-monnaie qu’il faut respecter. Avec moi ça serai noël tous les jours, il y aura toujours des stands chocolateries, mais moi je te parle dans le logement et avec les jeunes. Parce que faut savoir que Gentilly c’est une ville de jeune avant tout, toi tu dois savoir il y a combien de pourcent de jeune à Gentilly, on est très nombreux. On a besoin de s’exprimer nous les jeunes et il n’y a personne qui s’exprime. On est plus qu’eux, il faut s’exprimer, c’est les jeunes qui doivent faire vivre la ville et pas les cons et là c’est les cons qui font vivre la ville.
- En tout cas, je vais te demander pour terminer, pourquoi tu penses que c’est important ce que je fais ? A une heure du matin, d’aller voir les gens ?
- La plupart des gens qui ont des problèmes, comme moi, comme toi, on se connait depuis très longtemps, depuis que je suis tout petit, tu connais tout le monde, donc on arrive bien à s’exprimer avec toi. Tu fais partie des gens qui n’ont pas oublié qu’ils étaient, c’est grâce à toi qu’on peut passer un message. Pourquoi t’es venu à cette heure si, bah le maire de Gentilly fait le venir à cette heure si pour un rendez-vous. J’ai voulu prendre rendez-vous il y a une semaine, ils m’ont dit au mois d’août, non j’en rajoute au mois de février, il faut faire nous même les rendez-vous. Alors, que toi qu’on t’appelle à une heure du matin ou 4h du matin sa bouche pas. Donc ce que tu fais ça sert très bien, on a besoin de gens comme toi à Gentilly, il faut multiplier les gens comme toi.
- Ok, merci, je vais te laisser faire tes affaires, garde la pêche, c’est dure.
4 août 2012

Palabrons - Semaine de La Solidarité Internationale à Gentilly - 191111









 

 

 

 

 

 

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